Né à Manchester et marqué au fer rouge par les contre-cultures qui ont façonné son adolescence (rave, punk, garage), David Shaw s’est donné pour mission de créer une musique hors des formats et des sentiers battus. On l’a ainsi vu produire de la musique électronique sous l’alias Siskid, jouer sur l’album Burn Your Own Church de Blackstrobe (Beggars, 2007), et collaborer avec Jennifer Cardini et Vitalic. Il a pris son indépendance sous le nom de David Shaw And The Beat, avec un mélange élégant de techno et de new wave. Plus tard, il fonde DBFC, groupe auteur d’un bijou de rock synthétique aux échos baggy et madchester. Punk dans l’âme, iconoclaste de la musique club, David Shaw livre une collection de morceaux racés entre synth-pop jusque-boutiste, post-punk pour chats de gouttières et crooning apocalyptique, avec guitares, machines et gimmicks accrocheurs. Plus libre que jamais, il explore et pervertit la pop song, l’emmenant sur des chemins détournés, l’abordant avec une approche libérée et presque ludique.

NASTYJOE se distingue par des mélodies aux accents 90w. Marginaux de la scène rock française, le groupe propose des performances électrisantes d’une rare sincérité, sans fioritures. Alliant tension et puissance sonore, couplets harmonieux et refrains sauvages, leur musique — entre indie rock et post-punk — évoque Fontaines D.C., The Cure, Blur ou encore Shame. Après un premier EP et plus d’une centaine de concerts en France, NASTYJOE est retourné en studio avec de nouveaux titres pour un premier album très attendu.

Nightbus est un duo sombre et cinématique qui mêle post-punk, trip-hop et electronica nocturne pour créer un univers hypnotique, dense et profondément singulier. Formé à Manchester en 2023, le groupe capture la beauté inquiète des nuits urbaines — une musique chargée d’atmosphères, portée par des basses profondes et une intensité émotionnelle à vif. Avec des voix spectrales, des guitares noyées de reverb et des beats minimalistes, ils évoquent les fantômes de The Knife, Portishead, des débuts de The Cure, de Chromatics ou encore de The XX, tout en dessinant leur propre territoire sonore.